Eglise et pédophilie

L'Eglise catholique romaine

et ses prêtres pédophiles

6. Mars, 2017

Toujours rien

"Nous avons proposé au pape que soit constitué un nouveau tribunal pour juger les évêques dans les affaires de crimes et de violences sexuelles », répond-elle, en se félicitant que le pape ait donné son accord pour que cette juridiction soit créée sous l’égide de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Mais le temps du Vatican est long, cette instance n’a pas encore vu le jour." 03.2016

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Mémoire: La pédophilie dans l’Eglise Catholique belge. Par Johanna Leyder

UCL Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation
La pédophilie dans l’Eglise Catholique belge.
Quel est l’impact sur le développement affectif, moral et religieux
des victimes. 2014

Dossier psycho

Travail de fin d'études d'étudiants en psychologie

Prêtres pédophiles, tous les chemins mènent à Rome

"Un évêque qui change de paroisse un prêtre alors qu’il sait qu’il est pédophile est un inconscient et la meilleure chose qu’il puisse faire est de présenter sa démission", a dit jeudi 18 février 2016 le souverain pontife dans l’avion qui le ramenait du Mexique à Rome.

Mon œil !

Mon œil !

Le Vatican prévient les prêtres pédophiles et leurs complices qu'ils risquent la damnation

Mgr Charles Scicluna chargé par le Vatican d'enquêter sur les viols de mineurs, a violemment mis en garde les prêtres pédophiles: Leur punition en Enfer sera pire que la peine de mort sur Terre.

Mgr Charles Scicluna, de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a émis une violente mise en garde aux séminaristes, à la basilique Saint Pierre à Rome, lors d’ une prière pour les victimes des abus sexuels de prêtres pédophiles.

Les pédophiles « devraient être jeté dans la mer avec une pierre autour du cou »

Citant Grégory le Grand, ancien pape et moine qui a institué les lois pour le clergé, Monseigneur Charles Scicluna a déclaré qu’un prêtre qui abuserait de son pouvoir subirait un traitement plus dur lors du jugement dernier que celui infligé à un profane.

Scicluna a ajouté que ceux qui font du mal aux enfants devraient être jeter dans la mer avec une pierre autour du cou. Dans son sermon, il a aussi souhaité que les prêtres qui ont couvert les abus commis par leurs collègues soient confrontés aux flammes de l’Enfer.

Source: Manuella Anckaert | StreetPress et The Guardian

 

 

17. Juil., 2010

KUCZKIEWICZ,JUREK

Le Vatican a publié ce jeudi un texte promulguant des normes révisées sur ce qu’on appelle dans l’Église « les délits les plus graves », directement gérés par la Congrégation pour la doctrine de la foi (l’ex-Saint office). Il s’agit de la liste de ces délits, et des sanctions susceptibles de les punir. L’intérêt médiatique s’est bien entendu porté sur les nouvelles mesures visant les actes de pédophilie : accélération des procédures, allongement de 10 à 20 ans de la prescription, et introuction des abus sexuels sur les personnes handicapées mentales.

Mais le document introduit, outre « les délits les plus graves », un nouveau « délit contre la foi » : l’ordination de femmes à la prêtrise. Celle-ci sera désormais punie de l’excommunication automatique. Cette sanction est en fait la plus grave dans l’Église. Elle ne résulte pas d’une décision (d’un évêque, ou du Vatican), après une instruction: rien ni personne ne peut entraver cette excommunication, puisqu’elle est automatique. Inutile de rappeler que le viol d’un enfant n’est pas sanctionné de façon aussi grave...

En juxtaposant de la sorte les crimes de pédophilie et l’ordination de femmes, le Vatican, commentait le quotidien français La Croix, opère une confusion perverse, où la transgression d’un tabou (la prêtrise masculine) est jugée plus grave que l’atteinte portée à un homme ou même un enfant.

http://archives.lesoir.be/ordonner-une-femme-plus-grave-qu-abuser_t-20100717-00ZUFJ.html?query=abuser+enfant&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=abuser+enfant&pos=7&all=56176&nav=1

Directives du Vatican 2001

Lettre de M. le cardinal Hoyos aux évêques du monde.

fax et courrier de Mgr Pican à J. Devillet

« La responsabilité civile du Saint-Siège ainsi que de ses hauts représentants dans le contexte particulier des faits de pédophilie au sein de l’Eglise catholique »

Travail de fin d'étude UCL Eléonore VANNESTE
Faculté de droit et de criminologie (DRT)
Master en droit
page 33 et suivantes: les procédures contre Mgr Léonard

Pédophilie : l’ONU pointe du doigt le manque d’action du Vatican

Cathobel 5 février 2014 par

L’ a remis aujourd’hui son rapport concernant les droits de l’enfant. Les experts de l’ pointent du doigt le manque d’action du Vatican dans le dossier sensible des . Sans entrer dans le détail des observations avancées dans le document, le Saint-Siège a réagi.

Tout en félicitant l’approche du Saint-Siège à veiller à ce que la législation de l’Etat de la Cité du Vatican soit conforme à la Convention, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies regrette que la même approche n’ait pas été suivie dans le cadre de ses lois internes, y compris le Droit Canon. Le Comité est également préoccupé par  certaines des règles de droit canonique qui ne seraient pas en conformité avec les dispositions de la Convention, en particulier celles relatives à la protection des droits de l’enfant.

Le Comité est préoccupé par la position du Saint-Siège sur le fait que les autorités civiles ne devraient intervenir que dans les cas où un abus a été commis afin de ne pas interférer avec les droits et les devoirs des parents. Cette position compromet gravement les efforts et les mesures visant à prévenir les abus et la négligence des enfants. Le Comité est également préoccupé par le fait que le Saint-Siège n’ait toujours pas adopté une stratégie globale pour prévenir les abus et la négligence à la maison.

 

A ce sujet, le Comité demande au Vatican « de relever immédiatement de leur fonction toute personne suspectée d’abus sexuel et de déférer leur cas aux autorités judicaires compétentes à des fins d’enquête et de poursuites ».

 

Selon l’ONU, le Saint-Siège ne reconnaît pas l’ampleur des crimes commis

 

Le Comité a toutefois noté l’engagement pris par la délégation du Saint-Siège pour maintenir la dignité inviolable de chaque enfant. Le Comité exprime néanmoins sa profonde inquiétude à propos des abus sexuels d’enfants commis par des membres des églises catholiques qui opèrent sous l’autorité du Saint-Siège. Le Comité déplore que le Saint-Siège n’ait pas reconnu l’ampleur des crimes commis, et n’a pas pris les mesures nécessaires pour traiter les cas d’abus sexuels d’enfants ni pour protéger les enfants. Les experts de l’ONU se disent également interpellés par le fait que le Saint-Siège ait adopté des politiques et des pratiques qui ont conduit à la poursuite des abus et à l’impunité de leurs auteurs.

 

Dans ce document, les juristes dénoncent également le fait que des agresseurs sexuels connus ont été transférés de paroisse en paroisse ou réaffecté à l’étranger dans le but de dissimuler ces crimes. Cette pratique, disent-ils, a d’ailleurs été documentée par de nombreuses commissions nationales d’enquête. Ils ajoutent que cette pratique de mobilité a permis à de nombreux prêtres de rester en contact avec les enfants et de continuer à en abuser.

 

La question « a été traitée de manière confidentielle et au travers de mesures disciplinaires qui ont permis à la vaste majorité des coupables et à presque tous ceux qui ont contribué à cacher ces crimes d’échapper aux procédures judiciaires ». Le document évoque également qu’ « en raison du code du silence imposé aux membres du clergé sous peine d’excommunication, les cas d’abus sexuels ont rarement été rapportés aux autorités judiciaires dans les pays où ces crimes ont été commis« .

 

Les réactions du Vatican

 

Dans un communiqué  publié cet après-midi, le Saint-Siège a fait savoir qu’il prenait  acte des observations le concernant. Le Vatican a affirmé qu’il allait étudier attentivement chacune des observations avancées dans le document « dans le respect de la Convention et en tenant compte de l’échange d’opinions » qui s’est déroulé le 16 janvier dernier à Genève. Le Saint Siège déplore une tentative d’interférer sur l’enseignement de l’Eglise catholique, sur la dignité de la personne et sur l’exercice de la liberté religieuse. Ceci étant, le Saint-Siège réitère son ferme engagement à protéger les enfants et à défendre leurs droits, en accord avec les principes de la Convention sur les droits de l’enfant, mais aussi dans le respect des valeurs morales et religieuses de la doctrine catholique.

 

ST/CP/AFP